Vue vol d'oiseau : Institut Notre-Dame
(Ancien couvent des chanoinesses régulières de Saint-Augustin)
A l'origine, seul existait la «Tour Charlemagne», datant vraisemblablement du XVIème siècle. Mais de «Charlemagne», elle n'en a que le nom. Il n'est pourtant pas inconcevable que cette tour-donjon ait été élevée sur l'emplacement d'un ancien palais franc du VIII ème siècle : une de ces demeures que chérissait Pépin le Bref, père de Charlemagne.
Après quelques siècles dans la famille Moffard, la «Tour» fut acquise par Pascal Piedboeuf-Lambinon. A cette époque, le château ne comptait guère que la tour-donjon en grès. Elle était alors ceinturée d'un fossé empli d'eau. On y accédait alors par un petit pont en briques.
Le frère de Pascal Piedboeuf, Jean-Théodore Piedboeuf-Chevau, y fit ses premiers essais de brassage. Il installa d'ailleurs dans le sous-sol de la tour ses caves de garde. Ensuite, Jean-Théodore construisit, dès 1853, la brasserie artisanale qui fut à l'origine de la grande brasserie connue sous la dénomination de «Jupiler», aujourd'hui devenue le groupe multinational Interbrew.
En 1863, la famille Piedboeuf ajouta au château une nouvelle aile : la villa. Le fossé et le pont disparurent.
Suite aux persécutions des ordres religieux en Allemagne, sous le Kulturkampf de Bismarck, nos religieuses, les Dames Chanoinesses de l'Ordre de Saint-Augustin, louèrent en 1878 le site.
Quelques années plus tard, après avoir acheté le domaine, elles ajoutèrent un couvent aux anciens bâtiments.
Elles firent ériger, en 1887, la Chapelle. |